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Lambeaux: Souffle et Lumières

Sarah Barthélémy-Sibi & Viviane Colautti Ivanova

L'une habite en Haute-Savoie, l'autre en Haute-Loire.

Viviane Colautti Ivanova et Sarah Barthélémy-Sibi investissent l’Abbaye, « ce lieu magique », chargé d’histoire et de spiritualité pour faire dialoguer leurs travaux : Sarah avec son travail délicat de découpage et de gaufrage du papier et Viviane travaillant la fibre végétale comme une écriture des émotions. Leurs univers se répondent dans cette recherche de l’indicible.Elles se sentent accueillies, en parfaite harmonie dans cet espace qui permet aux œuvres de s’épanouir, de se répondre, de danser.


De même que les déchiquetages du papier à recycler retrouvent une nouvelle vie, elles nous invitent à nous dépouiller des Lambeaux qui nous entravent, faisant émerger des couches légères et laissant l’énergie et la lumière circuler en nous.

Viviane Colautti Ivanova rencontre la peinture comme par nécessité. Au détour d’un itinéraire mouvementé, c’est à Saint-Louis du Sénégal qu’elle découvre la lumière et son mystère, le plaisir de faire. Elle a exploré plusieurs médiums (acrylique, travail sur la soie, encre, collage, gravure). Sa rencontre avec la matière papier a été comme une révélation.Depuis, autodidacte passionnée, elle ne cesse d’avancer dans un engagement toujours plus exigeant. Elle réalise ses oeuvres à base de fibres végétales collectées dans la nature. C’est pour elle une démarche d’ordre spirituel en connexion entre la terre-mère et le cosmos. L’émergence d’une œuvre est la cristallisation de couches d’émotions.

Après des études de stylisme, Sarah Barthélémy-Sibi s’est dirigée vers les arts plastiques pour, à travers la peinture, la sculpture et la gravure , capter le vivant et questionner notre relation au corps et au mouvement.


Puis, elle a été séduite par la douceur, la souplesse et la résistance du papier, cette « presque peau ». Les gestes de la couture lui sont naturellement revenus et surtout celui de découper comme on dessine pour faire naître des mondes. Avec l’art du papier découpé, intimement lié au théâtre d’ombre, Sarah fait apparaître et disparaître des figures mouvantes et suspendues, nous raconte des histoires sans mots, et nous invite à la contemplation dans un « presque rien ».

Crédits photo : Les "Passeurs d’images" de Labaroche / Membres de l’association